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évangélisateur digital, communicant, formateur : Yan Luong aime multiplier les casquettes. Il apprécie aussi d’enfiler une toque de chef quand l’occasion se présente.

Propos recueillis par Erik Freudenreich Pionnier de la communication digitale en Suisse romande, Yan Luong a eu l’occasion de travailler autant pour la radio Couleur 3 que pour des institutions ou des multinationales installées en terre vaudoise. Il s’investit en parallèle dans le domaine culinaire, notamment via l’organisation de repas événementiels. Il vient de rentrer du Vietnam, la tête pleine de nouvelles recettes.

Il y a 3 ans, vous avez lancé le restaurant éphémère La Cantine. Pouvez-vous raconter sa genèse ?

Yan Luong : L’histoire de ce projet est liée . un évènement organisé par l’association Lausanne à Table : le Restaurant Day, qui permet aux habitants de jouer aux aubergistes le temps d’une journée. En 2015, un de mes amis m’a propos.d’y participer, sachant que j’habite un immeuble avec une grande terrasse, idéale pour accueillir du monde. Pour la petite histoire, il a plu ce jour-là, et nous avons dû vider. toute vitesse mon salon pour accueillir les convives. C’est là que j’ai vraiment attrapé le virus. Nous avons ensuite commencé à contacter des restaurateurs pour leur proposer de venir cuisiner chez eux un soir, lors de leur fermeture hebdomadaire. J’ai continu. en solo et, il y a une année, j’ai organisé la saison des brunchs du Zinéma.

Vous êtes depuis parti au Vietnam participer à l’ouverture d’un restaurant ?

Oui, un ami d’enfance qui venait d’ouvrir un nouvel établissement à Saïgon m’a contacté l’an dernier. Ma mission : mettre en place une offre gastronomique dans une boîte de nuit plutôt pointue, située au dixième étage d’un bâtiment au centre-ville. Je me suis aussi occupé de la communication

et des partenariats et ai participé à la mise en place d’une solution de gestion du lieu. Après analyse, nous avons organisé un programme de restauration événementielle, un dimanche par mois. Le concept : une gamme de produits orientée “  street food ”, en essayant d’avoir à chaque fois un restaurateur fan du DJ invité. Une expérience géniale, qui m’a beaucoup appris sur la gestion d’un lieu de grande taille.

Un plat vietnamien que tout le monde devrait goûter ?

Quand on fouille la carte des restaurants vietnamiens lausannois, on trouve facilement des Bành xéo. Il s’agit d’une sorte de crêpe frite, à base de farine de riz et de lait de coco, fourrée à la viande et aux crevettes. C’est un plat très croustillant, excellent gustativement. Les gens qui n’ont pas voyagé n’ont pas forcément le réflexe d’en manger. Je ne peux que le recommander